mardi 14 janvier 2014

Informations importantes

Rappel:
Nous passons 80% de notre temps à l'intérieur, que ce soit sur notre lieu professionnel, à notre domicile, à l'école, dans les magasins ou même dans les transports. Nous savons aussi que l'air intérieur est 20 fois plus pollué que l'air extérieur.

Parmi les polluants présents dans l'air intérieur, nous retrouvons les Composés Organiques volatils (COV). Certains d'entre eux sont toxiques: le benzène et le formaldéhyde, tous deux classés cancérigènes.
Pour information le formaldéhyde est présent dans tous les logements (colles, peintures, moquettes, meubles, produits d'entretien), et le benzène est quant à lui issu de phénomènes de combustion: cheminée, cigarettes, encens.... D'autres polluants viennent s'ajouter aux COV notamment les poussières et les phtalates* par exemple.
La concentration de ces polluants dépend de plusieurs facteurs: pollution extérieure, tabagisme, type de bâtiment, ventilation, animaux de compagnie, mobilier...

*phtalates: groupe de produits chimiques dérivés de l'acide phtalique.

jeudi 9 janvier 2014

40% des logements présentent au moins un problème de qualité de l'air intérieur!

Une enquête a été réalisée par l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur (OQAI), suite à cela il s'avère que 40% des logements présentent au mois un problème de qualité de l'air intérieur.
Pour rappel, il a été prouvé que l'air intérieur est 20 fois plus pollué que l'air extérieur. Une information alarmante quand on sait que la pollution atmosphérique est à l'origine de 42000 décès prématurés par an en France.
Une mauvaise qualité de l'air intérieur entraîne des maladies respiratoires et des allergies. Sans compter qu'elle peut provoquer des troubles de la santé tels que des maux de tête, de la fatigue, irritations des yeux, des nausées ainsi que des pathologies du système respiratoire (rhinites, bronchites...).
L'ensemble des maladies allergiques (asthme, conjonctivite) concerne 25% à 30% de la population dans les pays industrialisés.
Le risque est tel que cette question s'est depuis invitée dans le débat public notamment dans les réflexions menées dans le cadre du Grenelle de l'environnement 1 et 2.
De plus cette pollution de l'air serait très coûteuse. Le coût de la mauvaise qualité de l'air intérieur en France représenterait entre 10 et 40 milliards d'euros par an, dont 1 milliard pour le remboursement des médicaments anti-asthmatique selon l'étude européenne "EnVIE".